Alors alors, reprenons :
- Oui je mange des pommes de terres, j'adore ça, et si je pouvais j'en mangerai à tous les repas, avec une bonne sauce au Roquefort !
- La fin du monde ne peut pas survenir en 2012, le monde est en perpétuel progrès, et on arrête pas le progrès.
- Je préfère tout le monde à la fois, moi !

- Le meilleur canard, c'est le canard enchaîné, le plus beau c'est toi :p
- Evidemment, mon leu de prédilection reste Narbonne, je suis trop attaché à ce petit bout de ville pour en partir.
Néanmoins l'histoire dans son ensemble m'intéresse, je préfère certes les civilisations mégalithiques, celtes, et gallo-romaines.
Ca dépendra surtout de l'avenir et de qui voudra bien de moi.
Pour l'oeuf ou la poule, je voulais écrire un truc assez détaillé, mais j'ai préféré simplifier :
Selon les théories de l'évolution, un être vivant ne naît pas d'un être vivant exactement identique . Ainsi « toute poule ne naît pas forcément d'un œuf de poule ». En revanche une poule reste une poule à l'éclosion.
Ainsi l'œuf a précédé la poule.
Plus concrètement, les oiseaux sont des "dinosaures transformés" et spécialisés. Donc grossièrement, la première poule est éclose d'un œuf de dinosaure. Mais dans la mesure où les dinosaures étaient ovipares, cela ne fait que déplacer le problème :
« Qu'est-ce qui est apparu en premier : l'œuf ou le dinosaure ? »
En définitive, la question devient floue : « Quelle est l'origine de l'œuf, de la sexualité, de la vie ? » et la science offre peu d'éléments de réponses...
À cette première réponse rapide, on peut donner deux ébauches de réponses plus abouties :
Approche causale classique
La première approche et la plus facile relève de la sémantique : on peut discuter du sens donné au mot « œuf », voire discuter du concept de « poule ».
Si on s'en tient au concept d'œuf le plus général, alors il est clair que l'œuf est apparu quelques centaines de millions d'années avant la poule. Les poissons pondaient des œufs à une époque où n'existait pas encore la moindre poule, et plus tard les dinosaures ont pondus des œufs calcifiés comme ceux d'une poule.
Une variante de la même série feint de lever le paradoxe en demandant quelle définition on adopte pour « œuf » : un œuf pondu par une poule ? ou comme un œuf donnant naissance à une poule ? La poule le précède dans le premier cas (par définition) alors qu'elle le suit dans le second (par définition aussi).
Il n'y a pas davantage de paradoxe si l'on définit l'œuf comme ce qui est à la fois pondu par une poule et donnant naissance à une poule. En fait, le premier œuf de poule, du fait qu'il était le premier, a nécessairement été pondu par un autre animal qu'une poule, sans quoi il ne serait pas le premier œuf de poule, mais au mieux le second. En ce cas, l'œuf précède la poule, mais par simple conséquence d'une définition ad hoc.
Approche écosystémique
Sur le long terme, en faisant intervenir le temps et l'évolution : un jour, les poules se sont distinguées d'une espèce antérieure (on pourrait la nommer proto-poule). On retrouve alors le paradoxe du barbu : à partir de quel niveau de différence considère-t-on que la poule se distingue de la proto-poule ?
Le fond du paradoxe est l'existence de situations où chaque élément semble à la fois un résultat et une condition de l'ensemble. C'est cette observation qui conduira à la réflexion systémique, portant sur l'articulation entre le tout (le cycle poule-œuf) et les parties (la poule, l'œuf).
En fait, comme souvent, le paradoxe est basé sur une certaine confusion entre deux niveaux (en l'occurrence, des niveaux de génération) : il y a le niveau où l'œuf engendre la poule, qui elle-même engendre l'œuf, etc. Et puis il y a le niveau où un système antérieur (proto-poule et proto-œuf) engendre le système suivant (poule et œuf). Une fois cette distinction faite, il n'y a plus de paradoxe.
Une bonne réponse possible est que le couple œuf-poule (une sorte d'attracteur) est apparu quasi-simultanément, engendré par un système antérieur qui n'en était pas très éloigné. Elle est conforme à nos connaissances actuelles en la matière.
D'autre part, dans la logique circulaire des récursions de l'approche écosystémique, il s'agit aussi d'une question de "ponctuation" d'un découpage en intervalle privilégié d'une séquence continue où la poule conduit à l'œuf est aussi exact que l'œuf à la poule. Une des querelles est celle d'une différence de ponctuation où chacun est persuadé de sa propre bonne foi et de la sale mauvaise foi de l'autre. Ceci se rapporte aussi aux thérapies systémiques familiales des paradoxes et double contrainte.
En toute simplicité, bien sûr.
Accessoirement, il semblerait qu'on se pose cette question depuis le premier siècle après Jean-Claude
Edit :

En fait, la question m'a réellement intéresse, j'ai cherché l'avis d'un pro, maintenant je sais !!